Le Conseil des chercheurs (CC) du RCDR fournira au Conseil d’administration du RCDR des conseils et des recommandations, dans le cadre de la préparation par le RCDR de demandes de financement multidisciplinaires à grande échelle (p. ex., une demande au Fonds d’innovation de la FCI), qui appuieront une plateforme de recherche de classe mondiale favorisant la recherche transformationnelle et la découverte de contenu culturel et patrimonial.
Le CC du RCDR présentera également des recommandations au Conseil d’administration du RCDR et à d’autres comités permanents afin de veiller à ce que les outils et services du RCDR en matière de patrimoine soient axés sur les priorités et les besoins des chercheurs. Le CC du RCDR s’assurera que les nouvelles améliorations apportées à la plateforme de Canadiana facilitent la recherche et encouragent l’utilisation de la collection de Canadiana comme données de recherche.
Le CC est créé par le conseil d’administration du RCDR et placé sous sa responsabilité, conformément à l’article 12 du règlement administratif de l’organisme. Le CC peut également fournir des conseils et des recommandations au Comité de préservation et d’accès, au besoin.
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Alyssa Arbuckle est directrice adjointe de l’Electronic Textual Cultures Lab (ETCL) de University of Victoria, où elle est responsable du partenariat Implementing New Knowledge Environments (INKE) et co-administratrice du regroupement Connection, ainsi que co-directrice du Digital Humanities Summer Institute (DHSI). Elle est aussi titulaire d’un doctorat interdisciplinaire de University of Victoria, où elle s’est spécialisée dans le déploiement des sciences sociales ouvertes. À l’heure actuelle, elle explore le libre accès, l’édition numérique et la manière de diffuser à plus grande échelle la recherche universitaire. Alyssa a publié des articles dans Digital Studies, Digital Humanities Quarterly, KULA : Knowledge Creation, Dissemination, and Preservation Studies et Scholarly and Research Communication. De plus, elle a coédité des collections de livres imprimés et numériques intitulés Social Knowledge Creation in the Humanities et Feminist War Games ? Mechanisms of War, Feminist Values, and Interventional Games.


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Sabeen bin Zayyad a obtenu dernièrement un doctorat en conception environnementale de la School of Architecture, Planning and Landscape à University of Calgary. Avant de reprendre ses études, Sabeen a travaillé dans les domaines du génie, de l’approvisionnement, de la construction, ainsi que l’industrie pétrolière et gazière.
Sa recherche portant plus particulièrement sur les pays du Golfe, elle a publié divers articles sur l’impact du développement urbain et architectural dans les agglomérations urbaines de cette région, plus particulièrement la notion des villes intelligentes. Ses recherches interdisciplinaires portent sur le décalage entre les conceptions d'inspiration occidentale et les conceptions vernaculaires et sur la manière dont elles contribuent au développement architectural et urbain des villes de la région du Golfe arabe et le façonnent à travers des cadres contextuels. Elle cherche plus particulièrement à promouvoir la notion de villes intelligentes dans les pays du Golfe, le développement socio-économique fondé sur le patrimoine, ainsi que la documentation et la préservation de l’environnement bâti.
Sabeen a également été membre du comité sur le Nouveau programme pour les villes de l’Institut canadien des urbanistes, plus particulièrement à titre d’évaluatrice de pairs sur l’apprentissage et l’enseignement postsecondaires.

Dan Brown est professeur d'informatique à University of Waterloo, où il est membre du corps enseignant depuis 2000. Il a obtenu un baccalauréat en mathématiques et informatique au MIT, ainsi qu’un doctorat en informatique à Cornell. De plus, il a été chercheur scientifique au MIT/Whitehead Institute Center for Genome Research (aujourd’hui le Broad Institute), où il a participé à divers projets sur le génome humain et celui de la souris.
En suivant une approche extrêmement multidisciplinaire, il a développé des algorithmes permettant de construire des arbres évolutifs et d’analyser des séquences génomiques, de caractériser numériquement des artistes de rap en fonction de leur style de rime, d’analyser le sens de l’expression « diversité » pour les mélomanes et de créer des poètes informatiques inspirés de l’actualité. Il est toujours à la recherche de son prochain projet de recherche amusant.
Dan a eu divers postes administratifs à University of Waterloo, plus particulièrement à titre de responsable d’un programme de premier cycle regroupant 3500 étudiants et de président de l’association enseignante pour l’année pandémique 2020-2021.


Professeur d’histoire à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Maxime Gohier est spécialisé en histoire des Premières Nations. Ses recherches portent notamment sur les relations entre les Autochtones du nord-est américain et l’État colonial (français et britannique) et canadien, ainsi qu’à la place et au rôle de l’écrit et de l’archive dans la structuration de ces relations. Depuis 2019, il dirige Nouvelle-France numérique, un projet partenarial et collaboratif qui étudie les mécanismes de la production documentaire et ses réseaux d’acteurs en Nouvelle-France. Exploitant la technologie de la reconnaissance des écritures manuscrites (HTR : Handwritten Text Recognition), le projet tâche aussi de développer de nouvelles pratiques de gestion des données issues de la recherche en archives, afin de permettre leur partage à grande échelle et de faciliter le recours aux technologies numériques dans l’analyse du patrimoine documentaire. Au cours des trois dernières années, ce projet a permis d’élaborer les premiers modèles publics performants de reconnaissance des écritures manuscrites adaptés aux documents français des 17e et 18e siècles. Il a aussi permis de former de nombreux chercheurs en sciences humaines, des étudiants et des professionnels de la conservation du patrimoine documentaire (archivistes et bibliothécaires) aux logiciels de reconnaissance des écritures manuscrites.
Membre du Centre Interuniversitaire de Recherche sur la Première Modernité (CIREM 16/18) et du Regroupement des chercheurs en patrimoine de l’UQAR (ARCHIPEL), il est aussi associé aux projets Donner le goût de l’archive à l’ère numérique, Écrire l’Amérique dans le Mercure galant et Les collections du Séminaire de Québec : berceau de la civilisation canadienne. En collaboration avec les équipes de ces trois projets, Maxime Gohier a organisé la première édition de l’École d’été en culture numérique et gestion des données de recherche ainsi que l’atelier Histoire et culture numérique, qui se sont tenus à Rimouski en juin 2022 sur le thème « Nouvelle-France maritime ».

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Dan Malleck est professeur en sciences de la santé à Brock University et directeur du Brock Centre for Canadian Studies. À titre d’historien de la médecine spécialisé dans les politiques en matière de drogues et d’alcool, il a publié des livres et des articles sur ce sujet, notamment Try to Control Yourself: The regulation of public drinking in post-prohibition Ontario (UBC Press 2012), qui a remporté le prix Clio de la Société historique du Canada en 2013 dans la catégorie des ouvrages historiques de l’Ontario ; When Good Drugs go Bad: Opium, medicine, and the origins of Canada’s drug laws (UBC Press, 2015); et Liquor and the Liberal State: Drink and order before prohibition (UBC Press, 2022). Il est coéditeur avec Cheryl Warsh de Consuming Modernity: Gendered behaviour and consumerism before the baby boom (UBC Press, 2013) et Pleasure and Panic: New Essays on the history of alcohol and drugs (UBC Press 2022), en plus d’être éditeur d’une collection en quatre volumes de sources primaires intitulée Drugs, Alcohol, and Addiction in the Long Nineteenth Century (Routledge, 2020). À l’heure actuelle, il contribue aux réflexions sur la légalisation du cannabis, la crise des opioïdes et les lois concernant les boissons alcoolisées. Il étudie ces questions sous l’angle de l’analyse historique. Lorsqu'il n'écrit pas d'articles destinés à la consommation de masse, il tente de compléter une histoire toujours plus longue de la profession de pharmacien au Canada.


Sheila Petty est professeure d’études médiatiques et titulaire de la chaire de recherche SaskPower en patrimoine culturel à University of Regina. En tant que membre de la Société royale du Canada, elle a publié de nombreux articles sur la représentation des cultures, identités et nations africaines et de la diaspora dans les médias. Par ailleurs, elle a été commissaire d’expositions d’œuvres cinématographiques, télévisuelles et numériques dans diverses galeries au Canada. Elle a écrit un ouvrage intitulé Contact Zones: Memory, Origin and Discourses in Black Diasporic Cinema, en plus d’avoir participé à l’édition du Directory of World Cinema: Africa. Sa recherche porte sur les manifestations du patrimoine culturel dans les médias, surtout dans le domaine du cinéma de l’Afrique subsaharienne, de l’Afrique du Nord et des régions amazighes. Dans le cadre de son dernier projet, financé par le New Frontiers in Research Fund, elle étudie diverses méthodologies pour décoloniser les festivals de films à l’ère postpandémique. Elle termine actuellement un livre sur Habiba Djahnine (Edinburgh University Press), qui est une réalisatrice féministe algérienne.

Colleen Renihan est professeure adjointe et Queen's National Scholar in Music Theatre and Opera à Queen’s University. Sa recherche interdisciplinaire porte sur l’opéra contemporain et la culture opératique au Canada et aux États-Unis. Elle a écrit un ouvrage intitulé The Operatic Archive: American Opera as History (Routledge, 2020), en plus d’avoir publié de nombreux articles dans les collections et revues suivantes : Twentieth Century Music; The Journal of the Society for American Music; Music, Sound, and the Moving Image; The University of Toronto Quarterly, The Journal of Singing, et The Journal of Music, Health, and Well-Being. Elle participe à des projets de recherche en collaboration avec des chercheurs en musique, en théâtre, en thérapie de réadaptation et en études culturelles. Elle est actuellement cochercheuse principale dans le cadre des subventions CRSH-Insight, CRSH-NFRF et FCI-JELF, où elle examine les questions d'accès et d'engagement dans les initiatives de théâtre musical communautaire virtuel.

Jada Watson est professeure adjointe des sciences humaines numériques à l'École des sciences de l'information de l'Université d'Ottawa. Chercheuse principale du projet SongData (www.SongData.ca), le programme de recherche de Dre Watson vise à exploiter le potentiel des métadonnées de l'industrie de la musique afin d'explorer comment les marchés de genre se forment, se développent et changent au fil du temps. Cette recherche est financée par des subventions du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et a été citée dans un mémoire soumis à la Federal Communications Commission des États-Unis en réponse à la proposition de la National Association of Broadcasters de déréglementer davantage la radio, ainsi que dans le rapport de la Grammy Recording Academy sur l'inclusion et la diversité dans l'industrie de la musique populaire. Les recherches découlant de ces subventions sont publiées dans Popular Music & Society, Popular Music History, American Music Perspectives, ainsi que dans une série de rapports publics publiés sur le site SongData. En mai 2022, elle a reçu le prix Début de carrière exceptionnelle de CSDH/SCHN, qui reconnaît ses recherches et ses contributions aux humanités numériques au Canada.